vendredi 2 septembre 2016

A propos des vaccinations - un extrait des "Brutes en blanc"



Je reproduis ici cinq pages de Les Brutes en Blanc - La maltraitance médicale en France (Flammarion, Octobre 2016). 


Note du 4 septembre 2016. 
Lorsque j'ai rédigé ces pages en essayant de faire preuve d'un minimum de bon sens - c'est à dire en me fondant sur les informations que j'avais sous la main et qui sont celles que la plupart des citoyens ont - je n'avais pas encore lu l'article publié par la biologiste Anne Gourvès dans Nexus et consacré à son enquête sur les vaccinations. Je l'ai lu ces jours-ci, après avoir mis ces pages de mon livre en ligne. Le moins qu'on puisse dire est que l'auteure soulève des questions très gênantes, pour tout le monde. 
Tant sur le plan légal (il n'est pas possible d'appliquer la loi en France) que sur le plan économique pour les citoyens (la victime d'un accident vaccinal ne peut pas demander d'indemnisation dans l'état actuel des choses) mais aussi d'un point de vue biologique (le vaccin antitétanique n'est pas immunisant...) et pour ce qui est de la sécurité sanitaire (les discours des instances officielles sur l'aluminium sont au minimum incohérents). 

Loin de moi l'idée de tout balayer d'un revers de main et de dire "les vaccins ne servent à rien". Pour des maladies comme la variole, la polio ou la rougeole, on a eu largement de voir la différence entre vaccination et non vaccination, aussi bien à l'intérieur des pays européens où on a vacciné tôt qu'entre ceux-ci et ceux où on a été longs à le faire.
Mais, de même qu'on peut tout à fait remettre en cause la nécessité et la fiabilité d'une vaccination annuelle contre la grippe (voir ce qui s'est passé en 2009), ou celle contre le VPH, les citoyens sont en droit de demander à ce qu'on réexamine toutes les vaccinations l'une après l'autre, et de réévaluer leur intérêt, leur sécurité et leur place dans une démarche sanitaire aussi bien collective que personnelle. 

Et cela, pour une raison simple : la population d'un pays comme la France aujourd'hui n'est pas dans le même état de santé qu'en 1900. Et l'épidémiologie des maladies infectieuses ne l'est pas non plus. S'il a été légitime de sortir le BCG (ce fleuron de la "science française") des vaccins obligatoires parce qu'il était inefficace et provoquait plus de dégats que de bienfaits, alors on doit aussi passer au crible tous les autres vaccins, l'un après l'autre. 
Si j'avais lu cet article avant d'écrire mon livre, j'aurais rédigé ce chapitre autrement (en particulier au sujet du tétanos et de la diphtérie). 
Mais c'est le lot quotidien d'un soignant qui se veut scientifique : il ne détient jamais la vérité ultime. Seulement des convictions élaborées à partir de ce qu'il sait (ou croit savoir). Et il doit donc être prêt à nuancer un jour ce qu'il a écrit le jour précédent. 
Pour l'heure, même si je maintiens qu'on peut avoir une attitude progressive et nuancée sur la vaccination (et trier entre l'indispensable et ce qui ne l'est pas, entre le probablement anodin et ce qui peut être toxique) je ne peux qu'encourager les lecteurs à lire l'article de A. Gourvès. 
La réflexion sur ce sujet n'est pas terminée, et de loin. 
MW 




4 commentaires:

  1. bonjour,


    il faut savoir que ~ 30% du chiffre d'affaire d'un cabinet de pédiatre est du aux vaccins.

    et ca c'est uniquement il me semble les revenus direct du a l'acte de la vaccination, avec tous les effets secondaires les parents reviennent vite...

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  2. Des vaccins au mercure stabilisant ? https://youtu.be/XU8nSn5Ezd8 ? En aucun cas je ne laisserais faire cela à mes enfants si j'étais encore en âge d'en faire.

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  3. J'aime bien vos idées qui poussent à la réflexion. Lors de mon internat, j'ai creusé un peu la "malinf" et j'ai fait un DU de recherche en malinf. Ce que ce DU m'a apporté c'est que la vaccinologie est un domaine imbitable. Aujourd'hui, je suis anesthésiste, alors considérez que je ne connais rien du tout à tout ça.

    Ma question : pourquoi les propos qui posent des questions trouvent ils nécessairement refuge au milieu d'autres trucs complètements dingos ? Pourquoi est-ce que cette biologiste n'a pas publié son enquête sur un blog personnel, solide, ou dans une autre revue ? La juxtaposition ne contamine pas mais Nexus... vous avez lu en entier un numéro de cette revue ? On est proche d'Infos du Monde...

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