En 1983, année où je suis devenu l'un de ses rédacteurs, La Revue Prescrire commença une série de publications consacrées à
l’homéopathie.
Aujourd'hui, on peut lire ce document destiné au public, et pour s'assurer que ce n'est pas un jugement "rapide", il suffit de taper le terme « Homéopathie (discipline) » dans la zone de recherche de la revue pour lire les titres des articles. Il y en a à ce jour 87. J'ai suivi la rédaction et participé à la relecture de tous ceux qui ont été publiés entre 1983 et 1989.
Ce sont des articles scientifiques de la même rigueur que tous les autres. Ils examinent, minutieusement, les données présentées par les industriels (Boiron, et d’autres) qui commercialisent des « médicaments » homéopathiques. Ils rappellent aussi l’histoire de la discipline, font le point des essais cliniques, analysent l’ « Affaire Benveniste » (la mémoire de l’eau, vous vous souvenez ?). Bref, une seule et même revue médicale française, dont l’indépendance vis-à-vis de tous les industriels du médicament n’est plus à démontrer, a depuis 35 ans minutieusement examiné au fil de 87 publications (plus de deux par an, pour beaucoup des dossiers de plusieurs pages) toutes les « preuves » avancées par les tenants de la « discipline ».
Pour un seul résultat : les médicaments
homéopathiques constituent une escroquerie industrielle de grande envergure. La
théorie homéopathique de Hahnemann, qui date de la fin du XVIIIe siècle, ne
repose sur aucune notion scientifique démontrée, avérée, reproductible et
reproduite. Entre les effets d’une substance pharmacologiquement active et ceux
d’un médicament homéopathique (dont la définition dans la pharmacopée française
n’est pas son action sur certains
symptômes mais, tout simplement, la manière dont il est fabriqué !!!), il y
a le même gouffre qu’entre une observation faite et disputée par des dizaines d'astronomes sur les photographies prises par le téléscope Hubble et les prédictions de l’astrologue qui fait des passes
autour de sa boule de cristal.
Oui, je sais que cette comparaison va ulcérer
les personnes qui, en toute bonne foi, pensent que l’homéopathie est une
approche médicale avérée. Et j’en suis désolé. Mais je ne le dis pas pour les
blesser, je le dis parce que tout, autour de nous (de la génétique au GPS en
passant par la construction des ponts suspendus et l’observation du
réchauffement climatique), est fondé sur des connaissances scientifiques avec
lesquelles la théorie homéopathique est incompatible.
La préparation d’un médicament homéopathique
repose sur la dilution d’une substance jusqu’à
ce qu’elle ne soit plus présente. Or, une substance qui n’est pas présente ne
peut pas avoir d’activité pharmacologique. Point final.
Face à cette notion scientifique élémentaire
(aussi élémentaire que la gravitation universelle ou le fait que l’eau de pluie
n’a aucune « mémoire » de ce qu’on déverse dans nos égouts), beaucoup d'homéopathes français (mais, curieusement, pas tous) opposent un déni forcené.
Ce n’est pas une preuve d’intelligence. Ni d’ouverture. Ni d’intégrité intellectuelle.
Ce n’est pas une preuve d’intelligence. Ni d’ouverture. Ni d’intégrité intellectuelle.
Alors, libre à chacun.e de croire ce qu’il ou elle veut.
Mais la liberté et les choix d’un individu qui
s’achète de l’Oscillococcinum ne concernent que lui. Les pratiques des médecins, en revanche, ne peuvent pas être guidées
par le déni des connaissances scientifiques. Et c’est parce que ces
connaissances évoluent qu’on peut aujourd’hui rejeter des
« traitements » comme
la saignée, utilisée en toute « bonne foi » pendant deux mille ans,
et qui a tué beaucoup plus qu’elle n’a guéri.
La
connaissance scientifique passe par la critique de tous les discours industriels
La revue Prescrire (qui est loin
d’être parfaite, mais qui est la plus ancienne revue en France qui soulève
systématiquement et librement les questions gênantes dans le domaine de la
santé) a consacré d’innombrables articles à d’autres « médecines
alternatives » (37 articles sur l’acupuncture ; 8 articles sur les
huiles essentielles et leurs dangers ; etc.) mais elle passe le plus clair
de son temps à critiquer les médicaments ou les thérapeutiques promues par les
industriels du médicament.
C’est que là aussi, il y a des biais
cognitifs. Et ils sont très efficaces. Le simple fait d’offrir à un étudiant en
médecine un stylo portant le logo d’un labo « sensibilise »
favorablement cet étudiant à la prescription des médicaments du labo. En cela,
les industriels ne font qu’appliquer les connaissances actuelles sur le
cerveau. Ils les connaissent bien mieux que nous : leur chiffre d’affaire
en dépend.
Un nombre croissant de médecins ne veut plus
se faire rouler dans la farine. Par AUCUN industriel.
En mars 2018, un groupe de médecins a décidé de
mettre les pieds dans le plat : il a publié un manifeste
dénonçant les #FakeMed, les médecines « alternatives » dont les effets
ne sont pas démontrés. Pourquoi ? Parce que ces praticienne.s ont à cœur de
pratiquer une médecine fondée sur les preuves scientifiques et la confiance réciproque avec les patient.e.s.
De même qu'ils rejettent les discours industriels visant à leur faire prescrire des médicaments inutiles contre le cholestérol ou l'ostéoporose, ces médecins ont à cœur de dénoncer l' escroquerie consistant à faire prescrire des granules de sucre à des patient.e.s qui pour certains pourraient se passer de médicament ; et qui, pour d'autres, devraient bénéficier de traitements avérés.
Parce que l’enjeu est là : si vous voulez
prendre du Perlimpinpin 12 CH, libre à vous. Mais pourquoi des granules n’ayant pas plus d’effet qu’un placebo seraient-ils financés par les deniers publics alors
que d'autres substances, considérées comme inefficaces, sont déremboursées ? (Je pense en
particulier aux médicaments
censés « soigner » les patient.e.s souffrant de maladie
d’Alzheimer mais aussi à de très nombreux produits,
déremboursés chaque année).
La
relation de soin doit être fondée sur la confiance réciproque et sur la vérité
La confiance réciproque, dans la relation de
soin, impose qu’un.e soignant.e ne mente pas à la personne soignée. Or, suggérer qu’un remède
homéopathique est un médicament comme un autre, et que son activité est démontrée, c'est un mensonge. Et ce n’est plus acceptable : l'éthique du soin telle qu'on l'entend aujourd'hui l'interdit ; et il n'est même pas justifié de mentir pour soulager : ce
qu’on sait du fonctionnement du cerveau, aujourd’hui, nous montre qu'on peut parfaitement soulager sans
mentir.
Notez que je n’ai pas écrit « un remède
homéopathique est toujours inactif ». Ce serait un mensonge également, car
tout le monde (homéopathes et biomédecins) le sait : tout remède produit
un effet placebo.
Et l’effet placebo, ce n’est pas rien. C’est
même un ensemble d’effets extraordinairemement complexe et puissant, dont les
méthodes récentes d’exploration du cerveau ne cessent de montrer l’importance.
Malheureusement, l’effet placebo fait l'objet d’un mépris extrêmement répandu dans la société française. Si ça « se passe dans la tête » (traduire « si c'est de l'ordre des émotions ») ça n’a pas de valeur. Or, les connaissances scientifiques, elles encore, nous montrent que c’est tout le contraire. Toutes nos pensées "rationnelles" sont d'abord des émotions. Tout ce qui se passe dans le cerveau agit sur le corps. Et tout ce qui se passe dans le corps agit sur le cerveau.
Il n'est d'ailleurs pas nécessaire d’utiliser un médicament pour qu'un patient aille mieux : l’extraordinaire livre de Fabrizio Benedetti, The Patient’s Brain (« Le cerveau du patient ») décrit des expériences qui montrent que les seules paroles ou attitudes des soignant.e.s accentuent ou diminuent les effets de la morphine sur la douleur ! Et une substance inerte administrée par un médecin bienveillant soulage mieux qu’un antalgique administré de manière insensible, froide ou hostile !
Malheureusement, l’effet placebo fait l'objet d’un mépris extrêmement répandu dans la société française. Si ça « se passe dans la tête » (traduire « si c'est de l'ordre des émotions ») ça n’a pas de valeur. Or, les connaissances scientifiques, elles encore, nous montrent que c’est tout le contraire. Toutes nos pensées "rationnelles" sont d'abord des émotions. Tout ce qui se passe dans le cerveau agit sur le corps. Et tout ce qui se passe dans le corps agit sur le cerveau.
Il n'est d'ailleurs pas nécessaire d’utiliser un médicament pour qu'un patient aille mieux : l’extraordinaire livre de Fabrizio Benedetti, The Patient’s Brain (« Le cerveau du patient ») décrit des expériences qui montrent que les seules paroles ou attitudes des soignant.e.s accentuent ou diminuent les effets de la morphine sur la douleur ! Et une substance inerte administrée par un médecin bienveillant soulage mieux qu’un antalgique administré de manière insensible, froide ou hostile !

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"Le cerveau du patient" - de Fabrizio Benedetti.
(NB : ne vous arrêtez pas au titre du livre de Benedetti, il parle aussi en détail du cerveau du médecin ; c’est passionnant - et effrayant. Il date de 2011. Pourquoi n'est-il toujours pas traduit en France ? Le Seuil, Odile Jacob, Payot, est-ce que ça vous intéresserait ? Je suis volontaire pour le traduire. )
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Pour un soignant qui se fonde sur les connaissances scientifiques (j'en fais partie, je crois), il n’est donc pas question de nier les effets bénéfiques de la relation de soin entre un médecin pratiquant l’homéopathie et les patient.e.s qu’il ou elle reçoit. Car beaucoup de souffrances quotidiennes sont soulagées grâce à de l’écoute, du soutien, des encouragements, des réassurances. Choses que TOUT médecin bienveillant peut offrir.
Voilà qui devrait conforter les homéopathes dans leur pratique, mais non ! Le placebo, pour eux, c'est le mal, c'est la négation de la valeur "scientifique" de leurs granules.
Du coup, je m’interroge sur la confiance que
les médecins homéopathes se portent à eux-mêmes. S’ils admettaient que le bien
(indiscutable) qu’ils font à un certain nombre de patient.e.s repose
essentiellement sur leur attitude, sur leur comportement, sur leurs qualités
relationnelles, ils n’auraient plus
besoin de leurs tubes de granules !
Et cependant, au lieu de se montrer véritablement attachés à la science - qui reconnaît leur valeur de thérapeutes - ils préfèrent s’agripper à leurs granules comme les
médecins de Molière s’accrochaient à leurs clystères et à la saignée. Comme s'ils en étaient indissociables.
Je me souviens d'un homéopathe qui s'écriait : "Mais vous laissez entendre que nous ne faisons que de la psychothérapie de soutien !!!"
Mais c'est très bien, la psychothérapie de soutien ! Tous les médecins bienveillants en font, de la psychothérapie de soutien ! Même aux patients souffrant de maladie grave ! Soigner, c'est aussi soutenir moralement. Mais pas A LA PLACE du traitement de la maladie !!! Alors je ne vois pas en quoi faire de la psychothérapie de soutien serait une déchéance ! Ca ferait des homéopathes des psychothérapeutes. Et pourquoi pas ? Encore faudrait-il qu'ils l'assument !
Je me souviens d'un homéopathe qui s'écriait : "Mais vous laissez entendre que nous ne faisons que de la psychothérapie de soutien !!!"
Mais c'est très bien, la psychothérapie de soutien ! Tous les médecins bienveillants en font, de la psychothérapie de soutien ! Même aux patients souffrant de maladie grave ! Soigner, c'est aussi soutenir moralement. Mais pas A LA PLACE du traitement de la maladie !!! Alors je ne vois pas en quoi faire de la psychothérapie de soutien serait une déchéance ! Ca ferait des homéopathes des psychothérapeutes. Et pourquoi pas ? Encore faudrait-il qu'ils l'assument !
De toute manière, ce ne sont pas leurs qualités de
thérapeutes que les #FakeMed mettent en question.
Ce qui est en question, c’est la liberté et l'honnêteté d’appeler les choses par leur nom. L’homéopathie
n’est pas une discipline biomédicale. Certain.e.s homéopathes le
reconnaissent. D’autres s’accrochent à leurs certitudes, à leur foi. Et, pour
cette raison, abdiquent toute crédibilité en tant que soignants guidés par la
science.
Ils déclarent : « Montrez-moi que ça
ne marche pas. » Mais c’est aux promoteurs d’une théorie de montrer qu’elle
est vraie, pas à ses opposants. (Ou alors, on pourrait enseigner l'astrologie en fac de sciences.)
Et contrairement à ce que prétendent les
homéopathes, les soignants guidés par la science sont prêts à tout tester : on teste même les effets de la
prière sur l’amélioration du bien-être des malades chroniques. (Tapez
« prayer and healing » dans ce moteur de recherche d'articles médicaux et vous verrez
combien d’articles "sortent".)
Le
cerveau, ennemi numéro un de la pensée rationnelle
Quel point commun entre l’homéopathie,
l’acupuncture, les huiles essentielles, la prière, la relation de soin et la
morphine ?
Le
cerveau humain ! Un organe dont nous commençons
seulement à appréhender la sophistication.
Seulement voilà. Le cerveau n’est pas un
organe infaillible. De même que tous les individus ne voient pas les couleurs et
n’entendent pas les sons de la même manière, chacun.e de nous perçoit la réalité qui l’entoure à sa manière. Avec ce qu’on
appelle des « biais cognitifs ».
Nos biais cognitifs (et perceptifs), permettent
au prestidigitateur de sortir un lapin d’un chapeau sans qu’on voie le truc ;
au vendeur de voiture de nous vendre un véhicule dont nous n’avons pas besoin en
nous faisant croire que c’est une bonne affaire ; à l’assureur de nous
faire souscrire une police contre la chute d’un astéroïde ; au fabriquant
de cosmétiques et d’appareil à musculation de nous convaincre que leurs
méthodes vont nous rajeunir la peau et nous raffermir les muscles. Et nous
faire vivre plus vieux. Quand on le prend comme il faut, notre cerveau est notre pire ennemi.
Et c’est de bonne guerre : ce sont des
marchands. Pour nous vendre leur salade, il faut
qu’ils nous embrouillent l’écoute.
La relation de soin, elle, ne peut pas être
une embrouille. Car les soignants sont tenus, pour des raisons éthiques, de
nous aider à opérer des choix de santé, de vie ou de mort. Et pour faire ces
choix, nous avons besoin d’avoir les yeux ouverts.
Au lieu
du débat, les attaques personnelles
Le manifeste #FakeMed s’attaque à des
pratiques, non à des personnes. Il dénonce une escroquerie industrielle et
commerciale et appelle à les pouvoirs publics et les universités à assumer leur scientificité à l’égard des
pratiques non scientifiques. Il ne fait rien d’autre qu’appeler à la cohérence
et à la clarté : on n’enseigne pas l’astrologie dans les programmes
d’astrophysique et la sécu ne la rembourse pas. Il n’y a aucune raison
d’enseigner l’homéopathie dans une faculté de médecine, ni de la rembourser. (Quitte
à rembourser des pratiques relationnelles au motif qu’elles « font du
bien », il faudrait d’abord commencer à rembourser les psychothérapies,
qui en font à beaucoup plus de personnes souffrantes que l’homéopathie ou le
tirage de cartes.)
Mais un certain nombre d’homéopathes ne
l’entendent pas de cette oreille. Depuis quelques semaines, les 124 signataires
du manifeste #FakeMed font l’objet de plaintes du Syndicat des médecins
homéopathes devant les conseils de l’Ordre de leurs départements. Le
motif de ces plaintes ? Le manquement à la confraternité. Le
dénigrement de confrères.
Vous avez bien lu. Les homéopathes (en corps
constitué) attaquent nommément et
individuellement des médecins qui se
sont librement exprimés, en disant « M’sieur ! M’sieur ! Ils sont méchants ! Ils nous traitent ! ».
C’est comme si l’Eglise Catholique portait
plainte devant le Conseil des Universités contre les historiens qui ont
démontré que les évangiles ont été rédigés bien après la vie supposée de
Jésus et de ses apôtres !
Le ridicule ne tue pas, il ne tuera pas les
homéopathes obtus. Il fera peut-être réfléchir les autres, on peut le souhaiter.
Car ces plaintes n’ont aucune validité réglementaire ou légale : le manifeste n’accuse personne en particulier – donc, pas de
diffamation ni de manquement à la confraternité. (D’ailleurs, le Syndicat
des acupuncteurs n’a pas porté plainte. Bizarre, non ?)
Le manifeste #FakeMed s’appuie sur l’état de la
science et de la déontologie – donc, pas de manquement de ce côté-là ; il ne
diabolise pas les patient.e.s qui recourent à l’homéopathie – rien à dire sur ce point non plus.
Bref, ces plaintes sont purement gratuites.
Mais en attendant, elles pourrissent la vie de professionnel.le.s de terrain qui
ont autre chose à foutre que de perdre une journée de travail et de soins pour
aller répondre… de leur droit le plus élémentaire à s'exprimer librement.
En agissant ainsi, le syndicat des homéopathes
montre qu’il n’a rien à opposer à la critique de ses pratiques.
S’il n’a pas
de preuves à présenter de l’efficacité pharmacologique de l’homéopathie, ce n’est pas parce
qu’il n’y a pas de travaux (je vous renvoie à Prescrire) ou parce qu’on empêche les travaux de se faire, c’est
parce que les travaux montrent tous la même chose : de l’effet placebo.
Rien de moins, mais rien de plus. Or, le Syndicat des homéopathes ne veut pas
parler de l’effet placebo. Ce serait déchoir. C'est en tout cas un nouveau déni de la science.
Il montre donc à quel point il
n’a rien à faire du bien être des patient.e.s qu’il prétend défendre, puisque la vérité scientifique lui importe
peu. Il oublie simplement que les obligations de vérité envers les patient•e•s l’emportent sur
la « confraternité ».
L’objectif du syndicat des homéopathes est avant tout de se poser en groupement d’aristocrates
froissés. Avec hauteur, morgue et mépris pour les personnes qu'il prétend défendre.
Car lorsque les médecins du manifeste #FakeMed convoqués
au conseil de l’ordre devront prendre leur journée pour aller se défendre
d’avoir parlé librement, ce sont d’abord et
avant tout les patient•e•s de ces médecins qui en pâtiront.
Comment ne pas y voir le plus grand mépris à l'égard de ces patient.e.s - là ?
Comment ne pas y voir le plus grand mépris à l'égard de ces patient.e.s - là ?
Le cerveau est un organe mystérieux. Celui d'un médecin n'est pas moins biaisé que celui de quiconque. Certains font l'effort de lutter contre leurs biais cognitifs. D'autres, non.
Je ne sais pas ce qui se passe dans le cerveau des membres du syndicat des homéopathes (et je suppose qu'ils en ont un...) ; mais en traînant devant les Ordres départementaux des médecins soucieux d'intégrité scientifique , ledit syndicat montre qu'il ne veut pas débattre ; il veut seulement en découdre.
Et, en pourrissant la vie de médecins qui se sont exprimés librement, il démontre
que sa pensée et ses pratiques peuvent être absolument nocives.
Si tel était le résultat recherché, c’est parfaitement réussi.
Si tel était le résultat recherché, c’est parfaitement réussi.
Marc Zaffran/Martin Winckler
"Je conchie la confraternité ! Mes obligations éthiques vont d’abord aux patientes, ensuite aux autres médecins."
(Franz Karma dans Le Choeur des femmes.)
Si vous désirez soutenir les médecins attaqués pour "manque de confraternité" par le Syndicat des homéopathes" signez la pétition en ligne.