Baptiste Beaulieu vient
de publier une violente critique au sujet d’un médecin (par ailleurs
"respecté") qui, sur les réseaux sociaux, profère (ou a proféré) des
"blagues" homophobes sans jamais s’interroger sur leur portée.
Si vous ne l’avez pas lu
encore, le texte est ici. Je vous le recommande
vivement.
La question que Beaulieu soulève est importante : un médecin peut-il, sans trahir sa mission, dénigrer publiquement
une minorité déjà lourdement défavorisée, marginalisée, opprimée ?
La plupart des arguments
opposés tiennent en quelques mots :
"Mais bon dieu, un
médecin est un être humain, la liberté d’expression lui permet de faire les
blagues qu’il veut ! Il a le droit à ses opinions ! Et puis, c’est de l’humour
!
(Argument subsidiaire, apparu il y a peu dans les interventions offusquées de certains : "Les tweets datent de deux ans." A cet argument on pourra répondre que les écrits "discutables" d'un écrivain ou d'un "philosophe" et les vidéos discutables d'un homme politique restent toujours d'actualité, quand l'auteur est toujours en activité ou exerce toujours une influence. Pourquoi les Tweets ou les post Facebook d'un médecin en activité ne le seraient-ils pas ?)
Dernier grand argument : "D’ailleurs, sur les réseaux, il n’est pas (médecin) en exercice."
(Argument subsidiaire, apparu il y a peu dans les interventions offusquées de certains : "Les tweets datent de deux ans." A cet argument on pourra répondre que les écrits "discutables" d'un écrivain ou d'un "philosophe" et les vidéos discutables d'un homme politique restent toujours d'actualité, quand l'auteur est toujours en activité ou exerce toujours une influence. Pourquoi les Tweets ou les post Facebook d'un médecin en activité ne le seraient-ils pas ?)
Dernier grand argument : "D’ailleurs, sur les réseaux, il n’est pas (médecin) en exercice."
C’est sur ce dernier
argument que je voudrais revenir.
"Sur les réseaux,
un médecin n’est pas en exercice".
Cet argument sous-entend
que les obligations incluses dans le code de déontologie n’existent, pour un
médecin, que pendant les heures où il exerce. Pas en dehors.
C’est évidemment
fallacieux, pour de nombreuses raisons.
Que je sache, quand un médecin s'exprime dans les journaux, à la radio, à la télévision ou se présente à un poste électif, il le fait en tant que médecin. C'est même en général parce qu'il est médecin qu'on lui demande de s'exprimer.
Autrement dit, un médecin ne cesse pas de l’être en ôtant sa blouse (1). Pas plus qu’un.e enseignant.e qui sort de sa classe, un.e gendarme en dehors de ses heures de service, un.e élu.e qui regagne son domicile.
Autrement dit, un médecin ne cesse pas de l’être en ôtant sa blouse (1). Pas plus qu’un.e enseignant.e qui sort de sa classe, un.e gendarme en dehors de ses heures de service, un.e élu.e qui regagne son domicile.
Si je prends ces autres
exemples, c’est parce qu’ils ont des points communs importants avec les
médecins : ce sont des membres du service public. (Oui, même un médecin
libéral. Car il exerce dans le cadre des règles imposées par le Code de la
santé publique, il est lié par une convention avec la sécurité sociale et même
hors convention sa liberté d’exercice est strictement réglementée.)
Servir le public, ce n’est
pas une fonction comme les autres. Ça ne se résume pas à des actes ou à
des comportements dans le cadre professionnel. L’image que nous
avons de l’institutrice, du gendarme, du médecin ou de l’élu.e n’est pas
seulement liée à sa fonction, mais à leur place et leur rôle symbolique dans la
société.
Ce rôle consiste non
seulement à servir le public conformément à la loi, mais aussi à incarner les
valeurs visant à assurer la cohésion de la population - et en particulier à la
protéger et lui permettre de s’épanouir.
Ce rôle symbolique, nous
attendons que les personnes d’autorité l’incarnent à tout moment de
leur vie. Cette permanence de leur rôle symbolique est en effet ce qui nous
permet de les investir en permanence de notre confiance.
La confiance, ça ne
fonctionne pas seulement pendant les heures de bureau.
Quand l’un.e des
professionnel.le.s censé.e.s servir le public se comporte autrement que nous l’attendons,
nous nous sentons trahi.e.s.
Quand nous voyons un.e
enseignant.e de l’école voisine humilier ou frapper son petit garçon dans la
rue, comment pourrions-nous avoir encore envie de lui confier nos enfants ?
Quand nous lisons dans
le journal qu’un gendarme fait l’objet d’une plainte pour coups et blessures,
nous souhaitons vivement qu’il soit chassé de la gendarmerie. Comment
pourrions-nous nous sentir en sécurité s’il nous arrêtait sur la route ?
Et quand nous apprenons
qu’un élu a harcelé sexuellement des membres de son équipe, nous ne voulons qu’une
chose : sa démission. Pourquoi aurait-il encore le droit de nous représenter ?
Chaque jour, nous sommes
ainsi confrontés au fossé entre les qualités supposées que nous prêtons à ces
"figures d’autorité" et ce qu’il faut bien appeler des
comportements
inqualifiables.
*
C’est encore plus vrai
avec la figure du médecin. Car du médecin, nous n’attendons pas seulement un
comportement bienveillant, compréhensif et humain lors du "colloque
singulier", mais aussi qu’il se comporte de manière civile, civique,
respectueuse de la loi et des individus hors de son cadre d’exercice.
Tout autant qu’enseigner,
faire respecter la loi ou administrer la cité au nom des citoyens, les métiers
de soin sont porteurs de valeurs et supposent, de la part de qui les exerce,
non seulement de respecter ces valeurs, mais aussi de les défendre !
D’autant qu’un médecin n’est
pas un "serviteur du public" comme les autres.
Il jouit de prérogatives
extraordinaires - parmi lesquelles celle de toucher les gens, de leur faire
subir des gestes invasifs, de leur administrer des substances dangereuses, de
donner son avis ou d’intervenir sur leur manière de boire et de manger, de
dormir, d’avoir des relations sexuelles, d’avoir et élever des enfants, de
faire de l’exercice, de travailler, de vivre et de mourir.
Aucune figure sociale n’a
une influence aussi grande, aussi directe, aussi intime, aussi durable sur la
vie des personnes. Au sein de leur cabinet et en dehors.
Et aucune autre figure sociale
ne dispose du privilège de n’avoir de compte à rendre à personne (ou presque).
Chaque praticien est réputé "libre" d’exercer ou de nuire comme il l’entend
sans jamais être remis en question. Parfois, certains nuisent impunément
pendant de nombreuses années.
Ce privilège exorbitant
a longtemps nourri chez les premiers intéressés le fantasme d’être
"différents" des autres citoyens - et de ce fait, d’être doté d’
immunité morale.
Ce fantasme, autrefois,
se matérialisait dans le fait (avéré) que le médecin était "un
notable". Beaucoup de médecins regrettent ce temps. Ils trouvent qu’on les
respecte moins aujourd’hui.
Je ne crois pas que ce soit vrai.
Le respect qu’on porte
aux médecins est toujours aussi grand, mais il n’est plus le simple produit d’une
différence de classe ou de statut, ou d’une illusoire "supériorité"
morale ou scientifique. C’est le respect qu’on accorde à une personne qualifiée, dont
on valorise la compétence et le savoir-faire - mais aussi sa capacité à
réparer, à concilier, à réunir.
*
Les figures d’autorité
sont certes respectées parce qu’elles assurent une fonction, mais aussi parce
qu’elles véhiculent, dans leurs actes et leurs paroles, les valeurs inhérentes
à cette fonction. Le jour où leur comportement ou leurs paroles contredisent ces
valeurs, elles se disqualifient.
Et ce qui est vrai pour
les enseignant.e.s, les élu.e.s ou les membres des forces de l’ordre, l’est
également pour les médecins, à chaque instant de leurs interactions
avec le public.
Certes, tout être humain
a des préjugés. Mais quand cet être humain s’engage à être médecin (et c’est
vrai pour toutes les professions soignantes) il lui incombe de travailler de
toutes ses forces pour que ces préjugés ne polluent pas sa pratique et ne
nuisent pas aux personnes qui se confient à lui. Ce travail-sur-soi, les
médecins en ont les moyens intellectuels et matériels ; ils en ont aussi - tout
comme la mise à jour des connaissances - l’obligation morale et professionnelle
: ça fait partie du contrat !
Lutter contre ses
propres préjugés et sa propre ignorance et s’efforcer de ne pas les imposer est
en effet une obligation incontournable pour tout soignant - dont la mission est
« avant tout, ne pas nuire."
Il n’est pas question de
dire qu’un médecin n’a pas le droit d’avoir une vie privée, des sautes d’humeur,
des conflits personnels ou familiaux ou, tout simplement, de faire des erreurs
et de dire des bêtises, comme tout le monde. Ce qu’un médecin fait, pense ou
dit à son domicile n’a pas à être scruté ou contrôlé par le public.
Mais parce qu’ils
exercent dans un cadre clos (un cabinet médical, un service hospitalier) un
métier centré sur la confidentialité, certains médecins ont peut-être le
sentiment que lorsqu’ils sortent de ce cadre, le simple respect de la
confidentialité suffit à les libérer de leurs obligations. Il n’en est rien :
ils restent assujettis à de nombreuses règles de comportement inscrites dans le
Code de déontologie.
Même dans un avion en
plein vol ou dans un bateau hors des eaux territoriales, on fera appel à lui
quand un passager fait un malaise. Parce que son "autorité" est liée
non seulement à un savoir mais aussi à un savoir-faire spécifique qui visent au
bien-être et à la vie corporelle et émotionnelle des individus, et qui peut être sollicité en permanence par une personne malade ou qui souffre, un
médecin est toujours médecin. C’est ainsi, et il ne doit jamais l’oublier.
Cette constatation
simple a des conséquences inévitables : il va de soi qu’un médecin qui insulte,
humilie, abuse, menace, brutalise, tient des propos racistes, sexistes ou
homophobes ou dénigre d’une quelconque manière le ou la patient.e qu’il vient
de recevoir dans son bureau se disqualifie en tant que professionnel qualifié
et en tant que figure d’autorité. C’est tout aussi vrai quand il se
comporte ainsi en public sans s’adresser à personne en particulier.
Quand un médecin prétend être digne de la confiance d’une collectivité dans le secret d'un cabinet médical, il doit montrer qu’il continue à en respecter tous les membres dès qu'il met le pied (ou la langue) dehors.
Quand un médecin prétend être digne de la confiance d’une collectivité dans le secret d'un cabinet médical, il doit montrer qu’il continue à en respecter tous les membres dès qu'il met le pied (ou la langue) dehors.
Certains médecins ont
peut-être l’illusion que sur un blog, un réseau social ou dans un entretien
pour à une publication en ligne, ils s’expriment dans un cadre privé, parce qu’ils
tapotent leur clavier dans la solitude de leur bureau, donnent une opinion par
téléphone ou échangent (exclusivement, croient-ils) avec leurs "amis"
Twitter ou Facebook.
Ils s’imaginent peut-être
que "ça sera noyé dans la masse".
Ils font erreur. Dans la
forêt du web, il y a toujours quelqu’un pour entendre le moindre
bruissement de voix, et chaque voix peut porter très loin. Même quand elle se cache derrière un pseudonyme. Le pseudonymat, pas plus que la sortie du bureau, ne dispense pas un médecin de ses obligations. (Oui, je sais de quoi je parle.)
De plus, contrairement aux archives de la radio, de la télé ou des périodiques (dont l'exploration est surtout accessible aux journalistes ou aux chercheurs), il est possible de retrouver, seul, en ligne, la trace de beaucoup de pages disparues de l'internet.
Quand la voix d'un médecin exprime mépris et préjugés envers une minorité souffrante et opprimée par une grande partie du corps social, on est en droit de penser et de dire que cette voix est discutable. Et de la critiquer.
Car lorsqu'il s'exprime sur les réseaux sociaux, comme dans les médias ou à une tribune, un médecin ne peut prétendre rester anonyme. Il s'expose.
Il doit donc en assumer pleinement les conséquences.
De plus, contrairement aux archives de la radio, de la télé ou des périodiques (dont l'exploration est surtout accessible aux journalistes ou aux chercheurs), il est possible de retrouver, seul, en ligne, la trace de beaucoup de pages disparues de l'internet.
Quand la voix d'un médecin exprime mépris et préjugés envers une minorité souffrante et opprimée par une grande partie du corps social, on est en droit de penser et de dire que cette voix est discutable. Et de la critiquer.
Il doit donc en assumer pleinement les conséquences.
Marc Zaffran/Martin
Winckler
************************************
(1) Je pense qu’il ne
cesse pas non plus d’être médecin quand il prend sa retraite ou émigre et n’exerce
plus. Mais bon, c’est juste une opinion personnelle...
donc, si on suit le raisonnement, je pense qu'on peut raisonnablement porter plainte au CDOM contre B. Beaulieu qui prend à partie son collègue de manière surprise, à propos de messages datant de plus de deux ans. Et ce sans lui permettre de répondre…
RépondreSupprimerUn procédé dégueulasse que M. Winckler supporte bien sûr car c'est son créneau, sa rente : s'en prendre à un monde dont il se sent exclu ou dont il s'est exclu lui-même…
1° BB et son confrère ont échangé de nombreux emails avant la publication du texte ; donc, pas de surprise
Supprimer2° Que les tweets datent de deux ans ne changent rien au fait qu'ils étaient homophobes à l'époque. Au bout de deux ans, il ne faut plus en parler ? La caractéristique de l'internet, c'est que rien ne disparaît. Si certains l'oublient quand ils publient des vidéos, des messages ou des textes, c'est dommage.
3° le confrère peut répondre en ligne en commentant le texte publié (comme vous le faites ici) et sera publié (vous vous l'êtes ici).
4° le procédé qui consiste à écrire un texte public s'appelle la liberté d'expression. Si vous trouvez ça dégueulasse, c'est votre droit le plus strict.
5° M. Winckler vous enquiquine. Et avec le sourire, en plus.
... et pan ! :-p (merci)
SupprimerMerci à Baptiste Beaulieu et à vous pour votre vigilance; trop de souffrances engendrées par ces tweets homophobes, cette banalisation. Il n'est pas médecin sur Twitter, notre confrère @Docdu 16 ?? ça suffit, que chacun assume enfin ses responsabilités et que cessent enfin ces agissements
RépondreSupprimerincidemment, je découvre votre blog.et ce texte Je constate qu'on y utilise abondamment l'écriture inclusive : un.e patient.e, un.e soignant.e, un.une enseignant.e. Mais curieusement, pas pour "un médecin": lapsus révélateur du patriarcat médical encore ancré dans les mentalités?
RépondreSupprimerOn peut certainement écrire "une médecin". Je vais donc le faire.
SupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerMartin Winckler, vous mentez : vous censurez sur ce site les commentaires qui ne vous sont pas favorables et il n'y a pas qu'avec moi que vous l'avez déjà fait. C'est pourquoi je n'ai pas répondu aussitôt. Vous n'admettez pas les critiques et vous ne les lisez même pas, dites-vous.
Martin Winckler, vous mentez : nous n'avons pas échangé de messages avec Beaulieu concernant ces tweets. Les messages sont venus après qu'il a publié son article non anonymisé (il dit avoir changé après mais, comme vous le dites avec moi, seule l'intention compte) et que je lui ai dit que le procédé était dégueulasse.
MW/MZ , vous devriez vérifier vos sources.
En revanche nous avons échangé avant avec Beaulieu, alors que les tweets étaient lisibles et lus, je l'ai conseillé alors que de nombreux commentaires déplaisants étaient publiés à son encontre (et, contrairement à lui, je ne rapporterai pas ses propos). Il m'a demandé de ne plus publier sur son blog où je relevais çà et là quelques erreurs. J'ai accepté.
Je me suis excusé et dans des termes qui ne faisaient aucun doute.
Mais les accusateurs publics veulent que les excuses empruntent leurs mots : il eût fallu que je me désigne comme chien courant de l'homophobie, agent étranger de l'homophobie, vermine cosmopolite de l'homophobie ou juif homophobe.
Beaulieu n'a pas accepté mes excuses, il a continué de me livrer à la vindicte, s'est réjoui que mes ordonnances soient montrées sur internet, a donné mon adresse, a soutenu que l'on puisse m'interdire professionnellement, a approuvé que l'on me dénonce à l'Ordre des médecins.
Il m'a accusé d'être la cause unique de la multiplication par 7 des suicides d'adolescents homosexuels. Ce qui se passe en Tchétchénie, c'est moi. Je suis la balle magique qui explique toutes les souffrances des LGBT.
Mais Monsieur Winckler, vous qui êtes partisan de l'homme total, Sainte-Beuve contre Proust, de l'homme sans ombre, de l'homme sans failles, de l'homme qui se dénonce lui-même aux autorités parce qu'il a selon vous, le pur des purs, le parfait des parfaits, le militant de la Cause, eu de mauvaises pensées, je vous offre ma personne pour la dernière phase de l'emballement mimétique : le meurtre du bouc-émissaire.
Allez-y.
Dans votre monde parfait personne ne plaisante, personne ne se laisse aller, personne n'est faillible.
Je ne demande pas la clémence, je ne demande pas l'empathie, je demande une certaine forme d'humanité et sans doute de justice.
Beaulieu et Winckler, vous n'avez pas besoin d'avocats de la défense, vous ne cherchez pas à comprendre, vous êtes des vallsiens, "comprendre c'est déjà excuser", vous avez à votre disposition la justice expéditive internettienne, vous êtes BHL contre Dupont-Moretti, vous n'avez plus besoin de lettres anonymes, il vous suffit de dénoncer, d'interpréter, de juger hâtivement, de livrer la victime à son bourreau, d'assassiner, de verser la ciguë et, tel Créon vous exigerez aussi que je ne sois pas enterré.
Martin Winckler, franchement, là, vous avez exagéré.
Puisque vous le dites... :-)
SupprimerVotre prêche monsieur Zaffran s'appuie sur une diatribe dont on a du mal à comprendre la motivation :
RépondreSupprimer- la lutte contre l'homophobie ?
- une mise en valeur d'un combat à l'aide d'une attaque ad hominem ?
- une attaque ad personam ?
Étant lecteur à l'occasion des blogs des protagonistes, un commentaire m'avait particulièrement interpellé, et je me permet de vous le soumettre ici :
« Baptiste Beaulieu 11 décembre 2016 à 15 h 51 min
Inutile de lui répondre. Cet homme est un médecin, bien connu de twitter, un médecin et un pervers qui aime sadiser les gens et les humilier parce que la vie dont il avait rêvée, d’autres la vivent à sa place. Il n’interviendra plus sur le blog et n’insultera personne ici comme il insulte là-bas.
Quand je lui envoie des mails disant combien ce que lui et ses potes médecins Twittent sur moi me heurtent, il s’excuse, il dit qu’il ne recommencera pas, MAIS il recommence.
Et quand je lui dis que je n’en peux plus, il me répond « Eh ! Faut pas s’exposer quand on est fragile ! »
(Tu dis quoi, aux victimes de harcèlement de rue ? « Vous le cherchez un peu, faut pas s’habiller comme cela, mademoiselle !!! »)
J’accepte les critiques, mais sûrement pas qu’on m’humilie ou me sadise comme il l’a fait régulièrement sur twitter. Mais il ne le fera pas ici, ça non. Je ne me laisserai plus faire par ce « médecin ».
Il est facile d’être vil, d’humilier et sadiser en se réfugiant derriere un pseudonyme. Manque de chance, je sais qui il est et où il exerce… la prochaine fois je contacte le conseil national de l’ordre et je porte plainte pour harcèlement.
Ce type est le pire pervers qu’on puisse imaginer. »
A la lecture de ce commentaire, on peut raisonnablement pencher pour une motivation 'ad personam'.
Doc du 16 est selon ses écrits quelqu'un qui apparait clivant, dogmatique. Pour caricaturer l'antagonisme qui transparait dans ces échanges sur les réseaux sociaux j'oserai un ' Torquemada vs Strelnikov'
????? Pourriez-vous préciser le sens de votre commentaire ?
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