Une patiente prend rendez-vous avec une gynécologue via le site internet
de celle-ci.
En soi, la démarche peut surprendre, mais pourquoi pas ? Toute
méthode qui peut faciliter les contacts entre patients et médecins est bonne si
elle apporte un avantage, et il est vrai que pouvoir prendre un rendez-vous
rapidement, sans avoir besoin d’attendre les heures de présence du praticien,
sans non plus passer un long moment au téléphone, et sans avoir besoin de
livrer à un tiers (le/la secrétaire) des éléments confidentiels, c’est en soi
un progrès.
Cependant au moment où elle utilise le site (celui d’une gynécologue de
la région toulousaine), la patiente se retrouve face au message suivant :
"Bonjour
Merci d'acheter votre spéculum en pharmacie avant votre rendez-vous.
Merci."
Ce message me suggère plusieurs remarques – techniques, symboliques, éthiques et
déontologiques mais aussi légales. Je vais les évoquer ici.
Remarques techniques :
Rappelons d’abord qu’un spéculum, qui permet d’examiner l’intérieur du
vagin et le col de l’utérus est l’instrument premier de l’examen gynécologique
visuel. Même si l’examen gynécologique ne doit pas être systématique,
tout médecin susceptible de pratiquer cet examen, ou des gestes aussi simples
et élémentaires qu’un prélèvement ou un frottis de dépistage cervico-vaginal doit disposer d’un spéculum.
Les spéculums métalliques d’autrefois ont été peu à peu, pour des
raisons diverses, remplacées par des spéculums jetables en plastique comme celui dont l'image est représentée ci-dessus. Les
professionnels les achètent par lots de plusieurs dizaines. Il n’est pas
pensable qu’un.e gynécologue n’en ait pas dans son cabinet. L’achat de spéculums, comme de draps
d’examen ou de papier à ECG (pour le cardio) ou encore d’aiguilles et de
seringues (pour l’infirmière ou le médecin rhumatologue), fait partie des frais
professionnels, au même titre que l’électricité ou le chauffage.
Demander aux femmes d’acheter « leur » spéculum, c’est purement et simplement demander aux patients de payer les frais professionnels du médecin – ça équivaut à leur demander d’apporter des aiguilles pour les prélèvements sanguins ou les infiltrations, du liquide de contact pour l’échographie, des gants et des compresses pour soigner une plaie, ou un drap en papier pour le lit d'examen. Aucune contrainte matérielle ou technique ne peut le justifier. Aucune contrainte économique ne peut le justifier non plus.
Et ce, d’autant moins que, comme je l’ai rappelé au début de ce texte, l’examen gynécologique n’a pas lieu d’être systématique. Si patient.e et médecin pensent qu’il est souhaitable, c’est au médecin de disposer du matériel nécessaire à un examen (tout médecin a une obligation de moyens). Si le médecin pense que l’examen n’est pas utile, ou si le/la patient.e le refuse, pourquoi lui demander d’acheter l’instrument avant la consultation ?
Demander l’achat d’un spéculum, c’est présumer que tout examen gynécologique justifie l’emploi du spéculum, ce qui est faux et abusif. C’est donc faire assumer à la patient.e un coût inutile et injustifié.
Demander aux femmes d’acheter « leur » spéculum, c’est purement et simplement demander aux patients de payer les frais professionnels du médecin – ça équivaut à leur demander d’apporter des aiguilles pour les prélèvements sanguins ou les infiltrations, du liquide de contact pour l’échographie, des gants et des compresses pour soigner une plaie, ou un drap en papier pour le lit d'examen. Aucune contrainte matérielle ou technique ne peut le justifier. Aucune contrainte économique ne peut le justifier non plus.
Et ce, d’autant moins que, comme je l’ai rappelé au début de ce texte, l’examen gynécologique n’a pas lieu d’être systématique. Si patient.e et médecin pensent qu’il est souhaitable, c’est au médecin de disposer du matériel nécessaire à un examen (tout médecin a une obligation de moyens). Si le médecin pense que l’examen n’est pas utile, ou si le/la patient.e le refuse, pourquoi lui demander d’acheter l’instrument avant la consultation ?
Demander l’achat d’un spéculum, c’est présumer que tout examen gynécologique justifie l’emploi du spéculum, ce qui est faux et abusif. C’est donc faire assumer à la patient.e un coût inutile et injustifié.
Remarques symboliques :
Pour un gynécologue, le spéculum « représente » sa spécialité,
tout comme l’otoscope « représente »
l’ORL, le marteau à réflexes la neurologie, l’appareil à ECG la
cardiologie et le stéthoscope le médecin ou l'infirmier(e) en général. Ne pas avoir de spéculums pour examiner les patientes alors qu’on est
gynécologue n’est pas seulement une lacune, c’est une faute professionnelle.
Bien sûr, le
professionnel ne se résume pas à ses instruments, mais je ne connais pas de
mécanicien, de cuisinier, d’électricien qui n’ait pas ses propres outils et qui
demande que ses clients les lui fournissent pour travailler. « Un mauvais
ouvrier a toujours de mauvais outils », dit le vieux dicton. On pourrait
ajouter : « Mais le pire des ouvriers n’a pas d’outils du
tout. »
Je ne sais pas comment qualifier cette attitude d’un point de vue
symbolique. Le seul mot qui me vienne est qu’elle est indigne et irrespectueuse, tant à l’égard des
patientes que des professionnel.les qui n'imposent rien de tel.
Demander, pour tout préalable à une consultation, au patient de fournir
un instrument que le médecin doit avoir, c’est contraire à l’éthique pour une
flopée de raisons parmi lesquelles :
- c’est contraire au principe de bienfaisance qui veut qu’on délivre les meilleurs soins possible (si vous
n’apportez pas le spéculum, vous n’aurez pas les meilleurs soins : on ne vous examinera pas
même si c’est justifié) ;
- c’est contraire au principe de non-malfaisance, par le coût supplémentaire que ça impose dans une société où les soins sont censés être pris en charge par la collectivité mais aussi (puisque le médecin peut ne pas avoir besoin de s’en servir) cela équivaut à racketter le patient en le contraignant à financer le matériel du médecin, lequel fait l'objet de déductions fiscales ;
- c’est contraire à l’autonomie du patient dans le sens où ça établit une condition à la bonne délivrance du diagnostic et des soins (pas de spéculum, pas de consultation) ; la patiente qui lit ceci peut penser que l'achat du spéculum est indispensable au bon déroulement de la consultation ( sans spéculum, on vous engueulera ou on vous examinera de mauvaise humeur). C'est une forme de pression incompatible avec la délivrance des soins ;
- c’est contraire à l’équité et à la justice : les patients qui n’ont pas d’argent sont pénalisés au profit de ceux qui en ont.
Bref, sur le plan éthique, c’est du zéro pointé.
Remarques déontologiques et légales :
Le code de déontologie français, inclus dans le code de santé publique (code juridique dont les
infractions sont passibles de poursuites au pénal) stipule clairement, entre autres :
1. Devoirs des
médecins
Article
6. Le médecin doit respecter le
droit que possède toute personne de choisir librement son médecin. Il doit lui
faciliter l'exercice de ce droit.
Si je dois choisir entre un gynéco qui m’impose d’acheter un spéculum et
un autre, mon choix n’est pas libre : il est conditionné par le coût
supplémentaire. C'est une manière de "sélectionner" les patients en fonction de leurs revenus et/ou de leur docilité (et de leur ignorance des textes réglementaires). C'est donc de la discrimination. Et une forme d'exercice commercial. Or,
Article
19 (article R.4127-19 du CSP)
La médecine ne doit pas être pratiquée comme un commerce. Sont
interdits tous procédés directs ou indirects de publicité et notamment tout
aménagement ou signalisation donnant aux locaux une apparence commerciale.
Article
23 (article R.4127-23 du CSP)
Tout compérage entre médecins, entre médecins et pharmaciens,
auxiliaires médicaux ou toutes autres personnes physiques ou morales est interdit.
Toute proportion gardée, imposer l’achat d’un
spéculum à la pharmacie du coin ou à la société qui commercialise les spéculums,
c’est une forme de compérage (ou de rabattage), puisque ça équivaut à augmenter de manière
abusive les revenus du pharmacien au moyen d’une contrainte (exercée par le
médecin) qui n’est justifiée ni sur le plan éthique, ni d’un point de vue
médical.
Article
24 (article R.4127-24 du CSP)
Sont interdits au médecin :
- tout acte de nature à procurer au patient un avantage matériel
injustifié ou illicite ;
- toute ristourne en argent ou en nature, toute commission à
quelque personne que ce soit ;
- la sollicitation ou l’acceptation d’un avantage en nature ou
en espèces, sous quelque forme que ce soit, d’une façon directe ou
indirecte, pour une prescription ou un acte médical quelconque.
Cet article, par son troisième alinéa, indique
clairement le caractère illégal de la demande de spéculum ; il s'agit ici d'une sollicitation (par écrit !!!) d’un avantage en nature (le spéculum) pour un acte médical (la consultation).
A lui seul, il justifie une plainte au tribunal de police, car
il s’agit d’une infraction manifeste à la loi.
(N’oublions pas que le CSP, Code de la santé publique, est un texte réglementaire qui a force de loi.)
2. Infractions aux obligations envers les patients
Article
47 (article
R.4127-47 du CSP)
Quelles que soient les circonstances, la continuité
des soins aux malades doit être assurée.
Article 53 (article
R.4127-53 du CSP)
Les honoraires du médecin doivent être déterminés
avec tact et mesure, en tenant compte de la réglementation en vigueur,
des actes dispensés ou de circonstances particulières.
Ils ne peuvent être réclamés qu’à l’occasion
d’actes réellement effectués même s’ils relèvent
de la télémédecine. (voir plus haut la remarque sur l'examen gynécologique non indispensable)
(...)
Aucun mode particulier de règlement ne peut être imposé aux malades.
Imposer la fourniture d’un
instrument, c’est une forme d’avantage en nature (donc, un complément de paiement)
de la consultation. C’est illégal.
Conclusion :
Un.e gynécologue qui demande au patient de lui
fournir un spéculum avant tout RV n’agit pas seulement de manière
non-professionnelle, contraire à l’éthique et symboliquement douteuse, il ou
elle est dans l’illégalité la plus complète. Si vous vous trouvez face à ce type d'exigence vous êtes en droit (et, à mon avis, vous avez l'obligation morale) de signaler son caractère inacceptable au praticien en question par écrit et l’inviter à supprimer cette condition au
rendez-vous. S’il ou elle persiste dans son attitude, vous êtes en droit de porter plainte (c’est
gratuit) devant le tribunal de police, en invoquant les articles 24, 47 et 53 du Code de la Santé publique ; n'oubliez pas d' envoyer copie de la plainte au conseil de
l’ordre départemental, au syndicat national des gynécologues obstétriciens et, surtout,
à la CPAM de votre domicile et pourquoi pas à l'association des consommateurs et à la direction de la concurrence...
Laisser faire, c'est être complice.
A l'inverse, rappeler aux professionnels indélicats leurs obligations, c'est tout à la fois rendre hommage aux professionnels consciencieux et permettre à tous les patients de se faire soigner de manière équitable.
Laisser faire, c'est être complice.
A l'inverse, rappeler aux professionnels indélicats leurs obligations, c'est tout à la fois rendre hommage aux professionnels consciencieux et permettre à tous les patients de se faire soigner de manière équitable.
Dr Marc Zaffran/Martin Winckler
PS au sujet des "kits" de retrait de DIU ou d'implants parfois prescrits aux patientes qui en portent :
Les professsionnels ont une obligation de moyens. Ils sont tenus d'avoir à leur disposition les instruments nécessaires à leur pratique quotidienne.
Que faut-il pour retirer un DIU ? Une pince longuette en métal, une compresse et du désinfectant, point final.(La pince a juste besoin d'être lavée et désinfectée. Rappelons que les utilisatrices de DIU peuvent retirer le leur en tirant sur le fil, après s'être lavé les mains, avec deux doigts si elles le désirent...)
Pour retirer un implant contraceptif : une aiguille, une seringue, de la xylocaïne (anesthésique local), une lame de scalpel (tout le monde peut s'acheter un manche pour mettre des lames à usage unique), une pince, des compresses et du désinfectant.
Dans un cas comme dans l'autre, tout professionnel du soin amené à pratiquer un examen gynécologique a ça dans ses tiroirs. J'avais tout ça dans mon cabinet de médecine générale ; un gynécologue et une sage-femme ont tout ça également. C'est du matériel d'usage courant. Ca rentre dans les frais professionnels. Ca ne devrait pas non plus, à mon avis, être demandé aux patientes, qui pour certaines n'ont pas les moyens de les acheter (alors que le DIU, l'implant et leur pose sont pris en charge).
Je sais que les temps sont durs, mais ils sont durs pour tout le monde, et ce n'est pas aux patients d'assurer le renouvellement du matériel professionnel, à mon humble avis.
PS au sujet des "kits" de retrait de DIU ou d'implants parfois prescrits aux patientes qui en portent :
Les professsionnels ont une obligation de moyens. Ils sont tenus d'avoir à leur disposition les instruments nécessaires à leur pratique quotidienne.
Que faut-il pour retirer un DIU ? Une pince longuette en métal, une compresse et du désinfectant, point final.(La pince a juste besoin d'être lavée et désinfectée. Rappelons que les utilisatrices de DIU peuvent retirer le leur en tirant sur le fil, après s'être lavé les mains, avec deux doigts si elles le désirent...)
Pour retirer un implant contraceptif : une aiguille, une seringue, de la xylocaïne (anesthésique local), une lame de scalpel (tout le monde peut s'acheter un manche pour mettre des lames à usage unique), une pince, des compresses et du désinfectant.
Dans un cas comme dans l'autre, tout professionnel du soin amené à pratiquer un examen gynécologique a ça dans ses tiroirs. J'avais tout ça dans mon cabinet de médecine générale ; un gynécologue et une sage-femme ont tout ça également. C'est du matériel d'usage courant. Ca rentre dans les frais professionnels. Ca ne devrait pas non plus, à mon avis, être demandé aux patientes, qui pour certaines n'ont pas les moyens de les acheter (alors que le DIU, l'implant et leur pose sont pris en charge).
Je sais que les temps sont durs, mais ils sont durs pour tout le monde, et ce n'est pas aux patients d'assurer le renouvellement du matériel professionnel, à mon humble avis.
plusieurs remarques
RépondreSupprimer1 la taille du speculum n'est pas la même pour toute les femmes
2 et le doigtier, il est gratuit. ?
3 Comme généraliste, je vais passer le message "pour les patients qui ont besoin d'une prescription, merci de venir avec autant de feuille de papier blanche que de prescriptions (plus une, parce qu'il m'arrive de faire des ratures)
Très juste, Pascal. Y'a pas de raison.
SupprimerMerci pour cet article qui met justement le doigt sur une question que je me posais depuis que ma dermatologue me demande systématiquement d'apporter le fil, l'aiguille et l'anesthésiant à chaque retrait de grains de beauté ! Bien que mon exemple n'ait rien à voir avec la gynécologie, ne s'agit-il pas du même problème déontologique ? Est-ce une pratique qui se va développer dans toutes les spécialités médicales ?
RépondreSupprimerCordialement,
Sophie
C'est exactement la même chose. C'est du matériel qu'il doit avoir chez lui. Il n'a pas à vous le faire payer. Et le même type de problème peut exister dans toutes les spécialités, et doit être dénoncé dans toutes les spécialités. La seule chose qu'un médecin peut vous demander d'apporter, c'est ce qu'il n'a pas "en standard", qu'il peut vous prescrire et faire prendre en charge par la sécurité sociale parce qu'ils vous sont spécifiques (c'est le cas d'un implant ou d'un DIU).
SupprimerMerci infiniment pour ces précisions !
SupprimerMerci beaucoup d'avoir relayé mon expérience. Sur vos conseils, je vais prendre contact avec cette gynéco pour lui signaler que cette pratique est illégale.
RépondreSupprimerJ'ai appris par l'intermédiaire de la secrétaire de cette gynéco que cette pratique durait depuis des années et qu'il suffisait d'acheter le spéculum 1,50 euros dans une pharmacie en bas du cabinet... "Personne ne s'est jamais plaint"...
RépondreSupprimerC'est malheureusement ce qui se passe souvent avec les personnes disposant d'une autorité morale : elles abusent de leur situation en laissant entendre que tout ça est "parfaitement normal". Elles oublient que leur autorité ne leur est pas "naturelle" (elle vient de leur statut) et que ce statut comprend des obligations - à commencer par le fait de respecter les régles et la loi.
SupprimerJ'ai donc beaucoup de chance d'avoir une sage-femme qui fournit gentiment un test de grossesse à faire "juste avant qu'on se revoie la prochaine pour pose du DIU, pour être sûre que vous n'êtes pas enceinte" (puisqu'elle pose des DIU quel que soit le moment du cycle)...
RépondreSupprimerMerci pour cet article qui ouvre les yeux sur ces inacceptables dérives et votre positionnement clair, comme d'habitude.
On vient de m'informer (et j'ai vérifié) que la gynéco en question a décidé de retirer le message qui paraissait sur le site. Merci encore d'avoir relayé cette pratique abusive sur votre blog.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour cet article et les références citées et commentées.
En est il de même pour la réalisation d'un examen d'imagerie injectée en cabinet de radiologie où le patient doit amener le matériel nécessaire : compresses, desinfectant, seringue, aiguille, produit de contraste ?
Merci d'avance pour votre réponse eclairee
En dehors du produit de contraste (assimilé à un médicament) et qui peut être prescrit et remboursé, ce n'est pas acceptable. Encore une fois, c'est du matériel à usage professionnel.
SupprimerLorsque les honoraires du médecin sont bloqués depuis des années (secteur 1 en France), le médecin doit-il encore travailler en libéral avec de telles contraintes ? non !
RépondreSupprimerDe quelles contraintes parlez-vous ? En quoi le fait d'acheter son propre matériel est-il une contrainte ? Est-il acceptable de faire payer son matériel médical par les patient(e)s ? Je pense que non. Et les raisons financières ne sont pas une raison. Parce qu'alors, pourquoi ne pas faire payer le loyer par le patient ? Ou l'électricité ?
SupprimerJ'ai pris un rdv avec cette même gyneco et si le message n'apparaît plus sur le site, la secrétaire m'a signifiée au téléphone d'aller acheter le speculum dans la pharmacie en bas...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje vous remercie d'avoir publié cet article. Toujours dans la même région, je me trouve confrontée à la même question.
Je vais donc m'appuyer sur vos arguments pour essayer de faire pencher la balance vers une situation juste.
Bonne continuation.
Dans la même collection, le labo qui facture le timbre pour les frais d'expédition de la facture ET des résultats (ou enveloppe timbrée) qu'il n'envoie qu'après...
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerJ'apporte mon témoignage au sujet d'une dermatologue qui m'a demandé d'apporter le fil résorbable et une autre sorte de fil spécifique, le produit anesthésiant, et les compresses, oui elle n'a même pas une compresse qui traîne dans son cabinet ! C'est tout simplement scandaleux.
J'ai donc décidé de retourner chez mon ancienne dermatologue que j'avais quittée car éloignée de mon domicile mais qui est très bien et c'est elle qui vient de pratiquer la petite chirurgie (retrait grain de beauté) avec son matériel !
J'ai, par correction, annulé le rdv avec l'autre praticien à qui j'ai expliqué que je n'acceptais pas la pratique de la médecine avec un tel état d'esprit.
Voilà, je pense qu'aucun patient de doit accepter cela et se doit d'en informer le médecin en question et éventuellement la sécurité sociale car je ne pense pas que ce soit très légal ou du moins très correcte sachant que je ne connais pas l'aspect administratif (tarification des actes, remboursement des frais) du côté du médecin.
Merci à vous d'avoir écrit un article pour aborder ce point.
Bonne soirée à toutes et tous
Votre poste date de quelques années, sachez qu'aujourd'hui à l'hoptal Padteur de Nice on doit acheter son aiguille et seringue avec les produits (anesthésiant et anti-inflamatoire). Aujourd'hui je dois acheter un spéculum le labo où doit se faire l'examen n'a que la taille standard
RépondreSupprimer