tag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post6557422693529453948..comments2024-02-24T21:50:04.405-08:00Comments on L'école des soignant.e.s: Ne pas croire ce que disent les patient.e.s est une attitude antiscientifique et contraire à l'éthique. C'est aussi une posture de classe. Martin Winckler (Marc Zaffran)http://www.blogger.com/profile/06238410507932679441noreply@blogger.comBlogger26125tag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-12436683775912871812019-04-28T14:16:29.511-07:002019-04-28T14:16:29.511-07:00Perso, je pense que le nerf du problème c'est ...Perso, je pense que le nerf du problème c'est le médecin conseil qui piste tout, une douleur -> dans la tête du médecin soit c'est quelqu'un qui veut des opiacés ou un arrêt de travail. <br /><br />Et il doivent subir un certaine pression je pense, un de pas distribuer des médicament susceptible d'être détourner par des toxicomane (par contre le Lexomil pas de soucis jvois pas la logique)ou des mecs qui arnaquent le système sur les arrêt de travail, il doit y avoir un facteur dans l'enseignement et surtout dans la pratique ou ils ont voulu soigner un patient et ils ont été obliger de couper l'approvisionnement et ont se sont rendu compte que le patient est "accroc" ou que la patient était en fait un dealer. <br /><br />C'est dans beaucoup de cas une question d'avoir peur de se faire arnaquer et de se faire taper sur les doigts, et aujourd'hui encore plus avec le dernier rapport de l'ANSM sur les opioïdes et la crise des USA. <br /><br />Toute façon, la dépendance elle est à risque au moment ou elle est mal gérer (exemple au US, prescription abusive d'OxyContin, la DEA coupe court à l'approvisionnement, les patient ne peuvent pas payer des traitements de substitutions et finissent à utiliser l'héroïne coupé au fentanyl et bonjour l'overdose). Un patient souffrant chroniquement peut pouvoir quand même être traité pendant des dizaines d'années le problèmes c'est l'argent très souvent. Cause de l'intoxication des populations pauvres des US à l'OxyContin, et le refus de soigner correctement les douleurs en France.<br />Où d'autres truc qui, de leurs point de vu, sortent de nul part ou pour des raison esthétiques (dernier commentaire) encore une fois ils veulent pas perdre d'argent (la sécu).ghettosurhttp://ouai.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-57042107009993824412016-09-08T09:18:38.900-07:002016-09-08T09:18:38.900-07:00Un petit exemple de maltraitance : j'ai été vi...Un petit exemple de maltraitance : j'ai été victime d'un accident de la route en 2011. J'avais mal à l'épaule et elle était pour le moins disgracieuse (os qui ressortait bcp). La radio laissait apparaître une subluxation de la clavicule. On m'a alors orientée vers un chirurgien orthopédiste. Celui-ci n'a rien trouvé de mieux à me dire que ma clavicule avait toujours été comme ça et que je me focalisais dessus par coquetterie... "vous etes une femme, vous aimez mettre des décolletés alors ça vous gêne...". Je lui ai dit que je m'en serais quand meme aperçue avant.. et ce d'autant plus que les gestes de la vie quotidienne étaient devenus pénibles du fait de la douleur. Il a exigé que je lui fournisse des photos antérieures à l'accident pour le vérifier et a émis l'hypothèse que je souffrais d'arthrose. Je n'y ai jamais remis les pieds!<br />Cela est un exemple parmi tant d'autres... J'aimerais que tous les médecins soient comme vous..achttps://www.blogger.com/profile/03127173366708514112noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-48712790209034581282016-08-11T13:07:36.962-07:002016-08-11T13:07:36.962-07:00C'est un très beau texte, qui rappelle les val...C'est un très beau texte, qui rappelle les valeurs d'humanité. Merci beaucoupCalvinnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-22667839613557960792016-08-08T14:17:56.988-07:002016-08-08T14:17:56.988-07:00Moi je dis qu'il faudrait vous cloner et rempl...Moi je dis qu'il faudrait vous cloner et remplacer par tous vos clones les médecins sourds d'aujourd'hui, cela ferait beaucoup de clones, j'en conviens, mais tellement nécessaires, voire indispensables pour la survie humaine, le corps, l'âme et l'esprit et le sauvetage de la médecineLe Tigrehttps://www.blogger.com/profile/01956009513591336169noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-70706400969955087842016-08-01T11:31:55.002-07:002016-08-01T11:31:55.002-07:00Bonsoir Martin, il a suffi que j'évoque mon po...Bonsoir Martin, il a suffi que j'évoque mon poids (élevé) à un neurologue qui devait me faire passer un EMG pour qu'il ferme les écoutilles et parle d'emblée de méralgie diabétique en lien avec une polyneuropathie diabétique : paresthésies multiples, soucis d'équilibre, etc. <br />Il y a juste un problème : je n'ai pas de diabète, les tests l'ont confirmé. <br />Et j'hésite beaucoup à revoir ce neurologue qui pourtant a clairement souligné les anomalies neurologiques, parce qu'il n'a tout simplement pas voulu me croire quand je lui parlais de paresthésies très anciennes, de réflexes aux tendons d'Achille abolis depuis plus de 20 ans - alors que je n'avais pas de problème de poids à l'époque.<br />Que faire ?Juliahttps://www.blogger.com/profile/04474177835592350143noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-56412160030531593742016-07-31T04:55:28.790-07:002016-07-31T04:55:28.790-07:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/07056501385224786562noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-78531447111749737222016-07-31T04:53:00.251-07:002016-07-31T04:53:00.251-07:00C'est tellement vrai. Et c'est encore pire...C'est tellement vrai. Et c'est encore pire dans les foyers pour handicapés mentaux et psychiques tels que celui où je travaille comme aide-soignant, puisqu'il y a double filtre : Faut déjà que l'infirmier écoute le patient pour prévenir le médecin. Et les A.S. aussi. Mais bon, comme on est des grouillots, on a p'têt un peu moins le préjugé de classe. En tous cas, il faut reconnaître qu'il est même plus d'une fois arrivé que je voies des infirmier s'arracher les cheveux devant un médecin qui ne faisait aucun cas de ce qu'on racontait. On est au contact de nos résidents en permanence, mais qu'est-ce qu'on y connaît ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-70178318499872349892016-07-19T01:42:33.016-07:002016-07-19T01:42:33.016-07:00Bonjour Martin,
Je trouve votre approche passionn...Bonjour Martin, <br />Je trouve votre approche passionnante et notamment sur ce qui est relatif à l'importance de la clinique du patient et de l'interprétation de la douleur. Ayant fait des études vétérinaires, je peux vous témoigner que ces éléments sont au coeur de notre approche diagnostique. La douleur témoigné par l'animal est la seule piste que nous avons pour démarrer un diagnostic et le bon sens nous est d'une grande aide pour élucider d'où elle provient. <br />Malheureusement, ce n'est pas ceux sur quoi est mis l'accent pendant nos études... nos professeurs préférant nous apprend à faire des batteries d'examens en tout genre et à raisonner par diagnostic différentiel sur des maladies bien décrites dans des livres mais qui ne sont finalement pas le gros de nos consultations quotidiennes ! <br /><br />J'admire le fait que vous abordiez le sujet si ouvertement, continuez !<br /><br />Je vous souhaite une bonne journée,<br />Justine. Justine Henrynoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-88060705337878762812016-06-29T16:01:41.575-07:002016-06-29T16:01:41.575-07:00Merci pour cet article. J'ai un cas d'écol...Merci pour cet article. J'ai un cas d'école pour vous: tous les malades d'une maladie dite rare, le syndrome d'Ehlers Danlos ou SED. Cette maladie, qui correspond à un défaut génétique du collagène est multisystémique (le collagène est partout dans l'organisme) et est très polymorphe, avec des atteintes variables selon les points faibles des individus. Donc d'une personne à l'autre, à part les atteintes articulaires quasi systématiques, les uns auront des problèmes digestifs, d'autres respiratoires, occulaires, gynécologiques, artériels, allergiques, etc... avec pour toile de fond la constance des douleurs et la fatigue. Le résultat: un délai d'errance moyen de ..... 15 ans pour les hommes et 21 ans pour les femmes, et des histoires incroyables de patients diagnostiqués pendant des années pour des problèmes psychologiques, car "c'est dans la tête" ; par exemple impossible de voir la défectuosité du collagène aux radiographies, IRM etc... donc c'est que le patient n'a rien. Pendant ce temps, des personnes et même des enfants, s'enfoncent années après années dans la maladie et effectivement les troubles anxieux, mais c'est une conséquence et non une cause, et certains se retrouvent en fauteuil roulant et sans prise en charge. Voici un lien vers une pétition demandant la reconnaissance de cette maladie, les commentaires écrits par les patients sont édifiants quant à la négation, au déni complet de la souffrance de ces malades et cela pendant des années et même dès la naissance pour certains enfants.<br />http://www.petitions24.net/signatures/petition_pour_une_reconnaissance_du_syndrome_d_ehlers-_danlos/<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-3501637790184995262016-06-29T14:12:00.152-07:002016-06-29T14:12:00.152-07:00Bien d'accord, en fait c'est parfois plus ...Bien d'accord, en fait c'est parfois plus la barrière culturelle qui m'a dérangée, et qui parfois me donnait un jugement hâtif assez vite redressé alors par l'examen clinique, car ehureusement, j'exameine quasiment tous mes patients (sauf s'ils ne le veulent pas, mais j'en ai jamais eu des adultes qui ne voulaient pas prendre leur tension et des enfants qui ne voulaient pas savoir leur taille même si je les avais vu il ya peu de temps) et souvent le contact permet de réfléchir à nouveau, d'enlever le jugement comme les questions supplémentaires quand on sent qu'un jugement nous vient à l'esprit, car après tout, dire qu'un patient est hypocondriaque est un jugement, dire qu'on n'a pas trouvé ce qu'il avait est la réalité... et parfois , on envoie à des spécialistes , ou on finit par trouver soi même avec du temps et des échanges avec des collègues. il m'est arriver de donner de la morphine ou des antalgiques trop forts pour des patients qui me disaient avoir des douleurs insupportables, généralement, ils les arrêtaient assez vite avec les effets indésirables qu'ils avaient ( la morphine est généralement bien supportée quand la douleur est vraiment très insupportable, horrible) et ils en revenaient d'eux-mêmes à un antalgique moins fort et mieux supporté. je ne regrette pas de les avoir sur traité ( sauf à la première patiente âgée à qui je n'avais peut être pas assez expliqué les effets secondaires) car je les ai crus mais au moins ceux qui en ont vraiment besoin de la morphine l'ont eux aussi. <br />Virginelenhttps://www.blogger.com/profile/01708306638893922773noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-41599228183754837652016-06-25T12:59:53.624-07:002016-06-25T12:59:53.624-07:00Votre réflexion sur la souffrance du patient/médec...Votre réflexion sur la souffrance du patient/médecin m’interpelle, je rajouterai les étudiants. <br />Effectivement le patient n’a pas le monopole de la souffrance, il est agressif, désagréable, impoli, et parfois il sent mauvais…<br />Vous n’êtes pas sans ignorer que certain de vos confrères, toutes spécialités confondues, ont oublié ce à quoi ils aspiraient : Une pratique médicale bienveillante. Aujourd’hui gonflée d’orgueil et de toute puissance, vêtus de cette blouse blanche qui sert d’armure, la souffrance cela tache et parfois de façon indélébile.<br />Alors il est préférable d’ignorer la souffrance des patients et des étudiants.<br />Je fus jadis vulnérable, un système immunitaire défaillant associé à quelques hpv oncogènes un cocktail détonant.<br />Contrôle annuel, étant une patiente disciplinée, au qi de 12 évidement. Je vous passe le nombre de propos désobligeants que j’ai pu entendre ces vingt dernières années, oui les mots cela blessent de façon indélébile.<br />Lors d’une consultation un étudiant naturellement bienveillant me reçoit, questionnaire classique etc. En attendant DIEU nous parlons de ces études, d’une probable installation en tant que médecin généraliste quand tout à coup DIEU rentra en scène les cheveux au vent, vêtu de cette blouse blanche impossible à boutonner tellement il était gonflé d’orgueil.<br />Que le spectacle commence… Je n’ai pas applaudit mais envoyé un mail à ce praticien lui rappelant certains préceptes évoqués par Maimonide, qu’il fut aussi étudiant. A ce jour je n’ai reçu aucune réponse. <br /> <br /> Bien cordialement<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-40141433460236527212016-06-24T05:28:59.869-07:002016-06-24T05:28:59.869-07:00Comme je vous comprends. Et j’ai regardé aussi la ...Comme je vous comprends. Et j’ai regardé aussi la vidéo si juste de Margot avec émotion. Il est intolérable, d’une rare violence de considérer le patient comme un cinglé (un cauchemar) faute d’avoir trouvé, ou chercher à trouver, du moins soulager, et à défaut de pas nuire et consoler. Le médecin qui ne trouve pas, celui qui se trompe, n’est pas un con. Celui qui ne cherche pas, qui persiste dans l’erreur, et ne s’excuse pas à posteriori est plus qu’un con. Je préfère ne pas le qualifier… Le meilleur peut se tromper. Ne pas reconnaître ses erreurs, qui font toujours progresser, est une marque de faiblesse. Mais les hommes s’excusent rarement, et les institutions ne se dédisent jamais. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-67097687834275643912016-06-24T05:26:34.200-07:002016-06-24T05:26:34.200-07:00« Un malade ne doit point vouloir guérir que la fa...« Un malade ne doit point vouloir guérir que la faculté n’y consente. » (M. de Pourcegnac, acte I, scène 7). Et on pourrait reformuler Molière ainsi : <br />« Un patient ne doit point vouloir souffrir que la faculté n’y consente »<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-8549925725516667472016-06-22T09:16:42.281-07:002016-06-22T09:16:42.281-07:00Merci!! Je dévore vos écrits, riches d'enseign...Merci!! Je dévore vos écrits, riches d'enseignement sur la bienveillance, l'empathie. Vous ne parlez pas seulement de médecine mais aussi d'humanisme, d'altérité. Lors de votre conférence à Villeurbanne, je vous ai posé une question : vers quel généraliste pourrions-nous nous orienter pour trouver une telle écoute à Lyon? Je vous réécrirai car d'après les médecins, toutes mes douleurs chroniques, ma fatigue chronique, ma faiblesse épisodique, mes troubles digestifs, mes intolérances alimentaires... sont psychosomatiques depuis ma tendre enfance. Alors forcément, je me dis dépressive. Mais au fond de moi, je ne désespère pas. C'est comme une quête à travers les médecines alternatives. Pour l'instant j'ai les moyens financiers. Mais si mon cas s'aggravait ou si je ne trouvais pas de réponses... Vous avoir rencontré à travers le Chœur des femmes et la Maladie de Sachs est salutaire. Vous aidez à me déculpabiliser, un fardeau lourd à porter. Merci encore. SabrinaAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-44815737371537111692016-06-22T06:07:39.365-07:002016-06-22T06:07:39.365-07:00Une dernière remarque. Ces fausses croyances très ...Une dernière remarque. Ces fausses croyances très répandues dépassent malheureusement le milieu médical, et ceci dans toutes les classes de la société, y compris, et peut-être surtout, dans les milieux qui ont bénéficié d’un accès à l’enseignement supérieur. Avec parfois des conséquences dramatiques pour ces personnes étiquetées « on a rien trouvé, c’est dans la tête » qui souffrent. Pour de multiples raisons, croyance en l’autorité médicale (surtout l’hôpital et la parole du « patron », désir de la part d’un proche que la personne qui souffre ne soit pas malade, psychologisation excessive de tous les aspects la vie à l’œuvre depuis de nombreuses années et parfois, envie d’avoir la paix …<br /><br />Les personnes qui souffrent, parfois de douleurs croissantes combinées à des incapacités de plus en plus invalidantes dans leur quotidien, aller au travail, faire ses courses… n’ont parfois, à cause du « c’est dans la tête » pas d’aide matérielle, et encore moins de soutien de la part de leur entourage. Et sont réduites au silence, faute de quoi on leur renvoie l’image d’u malade mental…, du fabulateur qui exagère. Elles doivent alors puiser encore plus dans leurs forces de vie, si leur situation n’a pas généré une dépression, qui sera interprétée comme la preuve que c’était dans la tête, pour continuer à sourire et s’ouvrir au monde, sourire qui dans cette logique irrationnelle, sera parfois compris comme un mieux-être : « ah tu vois, tu réussis à te promener, tu vas mieux ! ». <br /><br />Oui il y aurait tant à dire…<br />Merci pour ce billet<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-40290318075967792202016-06-21T03:57:06.015-07:002016-06-21T03:57:06.015-07:00Merci pour cet article qui met en lumière ce que b...Merci pour cet article qui met en lumière ce que beaucoup ont pu expérimenter. Tout ca va parfois très loin. Cette année, j'ai failli mourir a 20 ans d'une pneumonie pour les mêmes raisons. Sos médecins et le Samu ont refusé ma prise en charge et c'est deux médecins plus tard qu'on m'a accordé une prise de sang comme on accorde un bonbon a un enfant qui fait un caprice. J'ai du me battre, dans un état physique extrême pour être soignée. Si mon ami n'avait pas été là pour me soutenir, je n'aurais pas eu cette force... En france en 2016, on peut mourir d'une pneumonie parce qu'on n'est pas pris au sérieux.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-56090573998435783042016-06-20T11:54:57.217-07:002016-06-20T11:54:57.217-07:00Grand merci pour cette chronique ô combien parlant...Grand merci pour cette chronique ô combien parlante.<br /><br />J'ai regardé la vidéo de Margot avec beaucoup d'intérêt et d'amotion. <br /><br />Oui c'est une situation psychologique très difficile que de toujours parler dans le vide quand on cherche à se faire soigner d'une maladie mal répertoriée.<br /><br />Tout est dans le titre de cette chronique. <br /><br />— L'aspect anti-scientifique : tous les médecins consultés en vain passent pour des cons quand on trouve enfin la raison de la douleur.<br /><br />— Le côté insupportable : tu as mal et on te demande pourquoi tu as besoin de penser que tu as mal... <br /><br />— La posture de classe : tu n'es qu'un minable détritus devant celui qui sait bien mieux que toi... <br /><br />Il y quelque chose de libératoire quand une équipe, qui cherche vraiment, établit enfin un diagnostic et quand tu remontes la pente grâce au traitement. Et cette libération n'est pas seulement la sortie de la souffrance ininterrompue mais aussi se dire qu'on avait raison de penser que l'on n'était pas cinglé.Diabète hypo-phosphatéhttp://reporterre.netnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-88812148918198931972016-06-20T05:13:30.338-07:002016-06-20T05:13:30.338-07:00Absolument. Absolument. Martin Winckler (Marc Zaffran)https://www.blogger.com/profile/06238410507932679441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-19625979938276358612016-06-20T05:13:13.519-07:002016-06-20T05:13:13.519-07:00Parce que j'ai émigré au Canada pour enseigner...Parce que j'ai émigré au Canada pour enseigner. En France, je ne pouvais pas enseigner pour transmettre ce que j'avais appris. Mais rien ne m'aurait fait plus de plaisir. Martin Winckler (Marc Zaffran)https://www.blogger.com/profile/06238410507932679441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-69794317104182561652016-06-20T03:46:42.633-07:002016-06-20T03:46:42.633-07:00merci de ce texte. mes expériences avec le corps m...merci de ce texte. mes expériences avec le corps médical rejoignent ce qui est dit là. <br />ça n'est pas la seule fois, mais je n'oublierai pas le médecin qui, pour ce qui était en réalité une hernie de huit centimètres et un nerf sciatique qui a fini écrasé de moitié, m'a affirmé que je m'écoutais beaucoup (alors que je lui disais que j'avais mal, très, et que pourtant j'avais déjà eu des fractures à la main sans m'en rendre compte), que je devais être stressée à force de ne pas travailler (je suis auteur, ça n'est donc pas un travail), et qui a tenté de me faire une manœuvre digne d'un oncle bourré à qui on dit qu'on a mal au cou, avant de me faire une prescription pour un patch de synthol. j'ai mis deux ans avant de pouvoir être opérée de ma hernie, les médecins m'ont dit qu'il était possible que ma jambe ne puisse plus fonctionner, et j'ai mis trois ans à ne plus avoir mal, tous les jours, ni de sensations fantômes. encore aujourd'hui, je ne tiens pas debout très longtemps sans avoir des fourmis pendant plusieurs jours ensuite. mais le synthol, c'était la bonne solution, effectivement. je n'avais qu'à avoir un métier comme tout le monde. et puis je devais mentir, à dire que j'étais particulièrement dure à la douleur et que là, même moi je ne tenais plus. jibullehttps://www.blogger.com/profile/00227137446861625360noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-41210429401289106552016-06-20T02:30:45.142-07:002016-06-20T02:30:45.142-07:00Et si vous faites cela si bien, pourquoi avoir arr...Et si vous faites cela si bien, pourquoi avoir arrêté d'exercer la médecine ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-27690530793477915832016-06-19T12:59:36.888-07:002016-06-19T12:59:36.888-07:00Il faudrait aussi tenir compte du fait que le meil...Il faudrait aussi tenir compte du fait que le meilleur spécialiste du patient, il arrive souvent que ce soit le patient lui-même.<br />Jeanne-A Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-67908916509078797002016-06-19T11:52:00.693-07:002016-06-19T11:52:00.693-07:00Merci de vos remarques, qui viennent donner des co...Merci de vos remarques, qui viennent donner des compléments que mon texte ne contenait pas. Il y aurait tant à dire. <br />Martin Winckler (Marc Zaffran)https://www.blogger.com/profile/06238410507932679441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-76853307920717091022016-06-19T09:37:19.154-07:002016-06-19T09:37:19.154-07:00Les larmes me montent aux yeux, non pas par triste...Les larmes me montent aux yeux, non pas par tristesse. <br /><br />Tout est dit, ou presque, dans ce texte lumineux, argumenté, synthétique, et posé : une consolation.<br /><br />Quelques remarques car je ne peux malheureusement pas faire part de tout ce que le texte m’inspire.<br />J’ajouterai, il me semble qu’il y a beaucoup plus d’obsédés par l’hypocondrie dans le milieu médical que de vrais hypocondriaques dans la société. Binarité qui ne reflète pas la réalité : cela ne rentre pas dans les grandes catégories : c’est dans la tête. Le patient s’obstine à exprimer ses souffrances, on frôle la HP… C’est bien, la confiance entre médecins (qui n’est pas toujours là, je ne parle même pas de la parole du médecin généraliste souvent méprisée) mais quid de la confiance dans le patient ? Il n’a bien sûr qu’un seul but dans la vie, c’est bien connu, embêter les médecins et se faire coiffer d’un entonnoir ! <br /><br />Un médecin sera d’autant plus enclin à prendre au sérieux le patient qu’un autre médecin aura pris au sérieux ce patient. Inversement si un patient n’a pas été pris au sérieux par une série de médecins, le nouveau médecin ne sera souvent pas du tout enclin à le prendre au sérieux… Et s’il a eu le malheur de répondre honnêtement par l’affirmatif à la question « avez-vous déjà pris des antidépresseurs ? », le calvaire est lancé…Je ne veux pas généraliser, mais quel est l’argument de poids ? « Entendu chez mon PU » comme « vu à la télé » ? J’exagère…mais quand même…<br /><br />Oui, les déterminants socio-économiques de la santé sont importants. Le milieu familial aussi. Les familles dysfonctionnelles font des dégâts. Dans tous les milieux sociaux, et aussi dans les insoupçonnables classes prétendument « supérieures ».<br /><br />A propos de la projection de valeurs et des préjugés de classe. Une amie m’a confié récemment à quel point sa mère avait été choquée, lors d’une consultation d’annonce de diagnostic pour son fils, de la question liminaire du médecin : « Quel métier exercez-vous ? ». Pas de réponse, dame ébahie : ? « C’est pour savoir si je peux vous parler ».<br /><br />Merci pour cette réponse consolation, éthique et scientifique, merci<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4391398884186249116.post-29897107845856683612016-06-19T09:21:58.349-07:002016-06-19T09:21:58.349-07:00MERCI Que tous les médecins de France et d'ail...MERCI Que tous les médecins de France et d'ailleurs puissent vous lire pour nous comprendre....<br />Merci infinimentBerleaunoreply@blogger.com